Restaurer sa MEHARI

Sujets abordés dans cette page:
- 4 Restauration pots de suspension:
     a- Ouverture des pots.
     b- Réfection ou remplacement
     c- Soudure Oxy_acétyléne.
     d- Brossage divers.
     e- Aprét, anti_rouille
     f- Peinture.

5- Restauration pots de suspension:

d- Brossage divers :

- Après ponçage, les pots de suspension me paraissaient dans un état satisfaisant ne nécessitant par leur ouverture. Je pensais qu'une couche primaire antirouille suivie d'une peinture noire aurait suffi . Cependant quelques trous détectés pendant le passage de l'anti rouille me décidérent à ouvrir les pots.

Longueur tirant avant (modèle de 1985): 57.5 cm
Longueur tirant arrière (modèle de 1985): 63 cm

- Aprés avoir utilisé la soudure MIG lors de ma précédente restauration, je voulais essayer le soudage oxyacétylène pour la réfection des pots de suspension.
Le soudage Oxyacétylénique (OAW : Oxy-acetylene welding) est un procédé de soudage à la flamme. Le soudage est réalisé à partir de la chaleur d'une flamme née du mélange et de la combustion d'un gaz combustible d'acétylène C2H2 avec un gaz comburant d'oxygène O2 . La température de la flamme peut atteindre les 3 100° Celsius lorsque le mélange C2H2 et O2 est correctement équilibré dans le chalumeau.
Le métal d'apport (baguette de fil dressé de Ø 0,8 mm à Ø 4,0 mm) est amené manuellement dans le bain de fusion. L'énergie calorifique de la flamme fait fondre localement la pièce à assembler et le fil d'apport pour constituer le bain de fusion (ces informations sont issues d'un excellent site dédié à la soudure, www.soudeur.com, sujet: le brasage et le soudage à la flamme oxyacétylénique).
Le choix des baguettes (ou brasures) sera conditionné par la nature des pièces à souder (matériaux) et par leurs épaisseurs, dans notre cas nous avons choisi des baguettes ayant un point de fusion à 850°C.
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- La méthode de la brosse montée au bout d'une perceuse s'avère efficace comme lors de ma première restauration pour venir à bout de la rouille présente sur les coupelles de compression.

- Les différentes pièces permettant le montage des pots nécessitaient un décapage complet. L'utilisation d'un touret équipé d'une brosse métallique permet d'obtenir un résultat très concluant (seules les butées de suspensions ont été remplacées par des neuves car irrécupérables).

- Dans la deuxième configuration j'utilise une primaire anticorrosion haute résistance. Le RUSTOL CIP s'applique sur supports neufs ou directement sur la rouille
Recouvrable par tous types de finition mono et bicomposants sans ponçage. Remplace avantageusement le minium de plomb.Idéal pour les conditions ambiantes difficiles.

- Même traitement pour les barres avants, la goulotte de réservoir et le résevoir, une primaire anti-corrosion est appliquée (RUSTO CIP).

- Appliquée au pistolet en 2 couches (voir la rubrique peinture de "Restaurer sa 2CV" pour le choix du matériel et des réglages) un noir satiné terminera la restauration de ces éléments.

Avant de désolidariser les pots de suspension, il est impératif de repérer les tirants avants et arrières ainsi que les ressorts avants arrières car ils sont différents !
- La partie avant du carter du pot de suspension est repérée par les lettres AV frappées sur l'enveloppe extérieure.
- Les ressorts s'identifient par le diamètre du fil et le sens d'enroulement (pas à gauche pour le ressort avant et pas à droite pour le ressort arrière).

- Le bilan était clair, rouille perforante plus une coupelle de compression endommagée.

1/ Tirant
2/ Bouchon carter
3/ Ressort de suspension
4/ Coupelle de compression
5/ Carter
6/ Butée de suspension
7/ Support pot de suspension
8/ Ecrou pot de suspension

- Les carters de pot de suspension étant perforés ils furent remplacés par des neufs ainsi que les bouchons de carter.

- Après décapage des coupelles, tirants et ressorts j'ai enduit l'ensemble des pièces de graisse.

a- Ouverture des pots de suspension :

b- Réfection ou remplacement des pièces constituant le pot: :

c- Soudure oxy-acétylène :

e- Apprêt, anti-rouille :

- Après avoir soudé le bouchon de pot d'un coté, il suffit d'introduire les différentes pièces dans le carter en respectant la position exacte de chaque pièce. Au préalable on aura réalisé une marque sur le carter afin de différencier l'avant de l'arrière.

- Enfin on termine par le soudage du dernier bouchon.
L'utilisation d'une DREMEL équipée d'une meule à rectifier permet de corriger les imperfections de soudure.

- Après avoir dégraissé les pots, les amortisseurs, les essieux, chassis tubulaire, réservoir et les barres avants, nous nous retrouvons avec deux états de surfaces différents:

- Tôle à nue neuve.
- Tôle décapée suite à présence de rouille.

Dans la première configuration (le cas des pots de suspension) j'utilise un APPRET UNIVERSEL 3050 de SPRALAC.
Primaire alkyd-uréthane inhibiteur de corrosion bi-composant, applicable directement sur acier grenaillé ou non (application au pistolet).

- Les pots sont enfin prêts pour être peints.

Piéces détachées 2CV et Méhari.